Le diagnostic effectué au niveau des vieilles constructions a fait ressortir, au niveau d’Alger, que 67 000 habitations nécessitent une intervention pour des travaux de réhabilitation, ou de démolition
Le diagnostic effectué au niveau des vieilles constructions a fait ressortir, au niveau d’Alger, que 67 000 habitations nécessitent une intervention pour
des travaux de réhabilitation, ou de démolition, a indiqué hier le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, M. Noureddine Moussa. Intervenant lors de la cérémonie d’installation du comité
chargé de fixer les modalités d’intervention et de traitement du vieux bâti, le ministre a fait savoir que pas moins de 67 000 habitations sont concernées par cette opération dans la
capitale. Ainsi 10 milliards de dinars ont été débloqués pour la prise en charge en matière de réhabilitation du vieux bâti dans les grandes villes d’Algérie, a-t-il affirmé, ajoutant que les
travaux ont déjà commencé dans la capitale et à Oran. Alger a bénéficié, selon le ministre, d’une enveloppe de 5 milliards de dinars. Quant à la ville d’Oran, le budget alloué pour entamer
les travaux est de 2,5 milliards de dinars. Concernant les villes de Constantine, Annaba et Skikda, ces dernières, dont les travaux vont être entamés, selon le ministre, dans les semaines à
venir, on leur a alloué un montant de 1,5 milliard de dinars chacune. Par ailleurs, le ministre a souligné la nécessité d’impliquer l’intervention de bureaux d’études et d’entreprises spécia-
lisés. Ces deux instruments font actuellement défaut, dit-il, expliquant que le comité installé aura pour mission la prise en charge de la formation d’ingénieurs spécialisés dans les
techniques de restauration et de réhabilitation et à encourager la création d’entreprises spécia- lisées dans ce créneau. A cet effet, le ministre a fait savoir que plusieurs
départements sont inclus dans cette opération, notamment l’Enseignement supérieur et la Formation professionnelle. Le ministre a insisté en outre, sur la nécessité de l’adhésion de la
population à cette opération, estimant que «l’entretien, la maintenance et la réhabilitation du bâti, qui sont des opérations permanentes, relèvent de la responsabilité des propriétaires et
des habitants», ajoutant qu’un programme national de réhabilitation du vieux bâti est inconcevable sans la participation des propriétaires et de l’Etat.
Salima Ettouahria